Atundu Liongo, l’apprenti politicien PCA de la Snél, n’a plus guère le temps de s’occuper de l’électricité du Congo
Il passe désormais pour un donneur universel de leçons. Coup de gueule ! Avec son parler décousu approximatif et monologue, sa voix éteinte, André-Alain Atundu Liongo, le grand flic du CND des années Mobutu à la base de nombre de scandales financiers, d’extorsions des biens et d’arrestations arbitraires, nommé PCA début novembre 2020 de la Snél qu’il a rendue plus moribonde que jamais, trouve-t-il le temps de s’occuper de l’électricité du Congo et des Congolais?
DES «CONVICTIONS KABILISTES» TROP TARDIVES.
L’ancien – et toujours ? – porte-parole de l’ex-majorité présidentielle aux allocutions kilométriques et incompréhensibles connues sans que nul ne sache le message subliminal qu’il passe – qui n’avait jamais été membre du Bureau politique de l’ex-Majorité présidentielle, ni n’avait jamais pris la parole aucune fois à aucune réunion de l’ex-MP – n’en joue pas moins les prolongations même si, toujours battu à toutes les élections nationales et locales, il ne se retrouve nulle part dans les structures de la nouvelle méga-structure de la Kabilie, le Front Commun pour le Congo, ni n’est associé à ces rencontres messes noires du site de Kingakati. Sent-il comme tous le vent de changement souffler très fort annonçant la fin inéluctable de son mandat, suivie des missions d’audit, celui qui fut un temps porte-parole du candidat anti-Kabila patenté à la Présidentielle de 2011 – l’ex-gouverneur de la Banque Centrale Pierre Pay-Pay wa Syakassighe dont le seul attrait fut, pour Atundu désargenté, son compte en banque pour un homme dont nul ne sait l’origine – Equateur? Province Orientale ? D’où absence d’identification et de reconnaissance – n’en vante pas moins ses «convictions politiques» sans parvenir à expliquer sa venue tardive à la Kabilie, lui qui fut ramassé dans la rue par l’ex-gouverneur de la Banque Centrale du Congo, à l’époque Banque du Zaïre. Oublie-t-il son rôle dans les tragiques événements du campus de Lubumbashi ou dans les relations avec le Rwanda du temps où il fut l’éphémère ambassadeur de Mobutu à Kigali ? Il faut pourtant qu’il continue d’exister. Comment? Voyant avec raison le poste de PCA à la Snél lui échapper, qu’il confond avec la gestion directe de l’entreprise publique, ce qui le ferait retourner à nouveau à la paille comme il l’a été des années durant avant de chercher à succéder à feu Sébastien Luzanga Shamandevu, passé lui, par une école de métier, mais sacrifié par un soit-disant des siens, il renoue avec son mentor, un ancien dirigeant de l’ex-MP, parachuté dans une circonscription de l’ex-Bandundu, candidat échoué au dauphinat, amateur des guerres contre le Palu, et contre tous dans la province, rêvant d’un miracle incertain : se payer à vil prix la province de Cléophace Kamitatu…
S’il ne trouve plus d’espace public où parler, qu’importe ! André-Alain Atundu Liongo trop connu par l’un de ses mentors Honoré Ngbanda Nzambo-ku-Atumba d’APARECO qui ne dit pas toujours que des balivernes, ne peut, politiquement, être utile à personne. Désormais, il croître ses réunions de presse dans la cour de sa maison dans le quartier Ma Campagne.
S’il lui manque du contenu – les éléments de langage made in Kingakati où il ne pense plus jamais se rendre un jour – il en inventera sans nul doute!
Il suffit de faire comme si Joseph Kabila Kabange était toujours Président de la République et distributeur de quelques maroquins. Il est vrai que ses sorties médiatiques qui n’ont jamais créé d’événement ne sont jamais suivies par les Congolais même ceux des FCC. Les journalistes se lamentent à aller perdre leur temps sauf à espérer se faire remettre un petit coupage reçu du mentor.
Les temps sont durs, trop durs. Certes. La caisse d’une Snél en fin de vie ne peut encore servir. Quand un homme se noie, il peut s’accrocher à un crocodile à l’idée qu’il a trouvé une planche de sauvetage…
ALUNGA MBUWA.