Les enfants Tshombe se déchirent

Les enfants Tshombe se déchirent

Trois personnalités congolaises dont les corps  reposent à l’étranger. Patrice-Emery Lumumba, Premier ministre d’après l’indépendance en juin 1960, destitué en septembre, dans le chaos de la crise katangaise. Arrêté en décembre, il est assassiné le 17 janvier 1961. Ses reliques constituées d’une dent attendent d’être rapatriées avec les honneurs.

Mobutu Sese Seko, président du Congo-Zaïre, mort le 7 septembre 1997 à Rabat, au Maroc, où il s’était réfugié après la prise du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila et l’Afdl. Enterré au cimetière européen de Rabat, le rapatriement de son corps fut un engagement en 2013 du président Joseph Kabila. «Une dispute interne dans la famille» empêche désormais tout. «Le gouvernement ne peut rien entreprendre sans la famille», avait  averti en septembre 2017 le porte-parole du Gouvernement Lambert Mende.

Puis les restes d’un autre Premier ministre. Moïse Kapenda Tshombe mort à Alger le 29 juin 1969 après le détournement de son avion en juin 1967. Celui qui «compta parmi les hommes politiques africains les plus honnis (…), manifestait un cynisme et un aplomb qui donnaient à penser qu’il ne nourrissait guère d’estime pour ses contemporains», comme le décrit le journaliste français Philippe Decreane dans un article du Monde daté du 1er juillet 1969 et dont le corps fut enterré dans un cimetière de Bruxelles, pourrait ne pas de sitôt retrouver la terre de ses ancêtres.

«La famille à Bruxelles a posé comme préalable une annulation de sa condamnation à mort par contumace et sa réhabilitation comme patriarche de l’Indépendance et une. Il est clair que le corps de Moïse Tshombe ne pourra pas bouger de Belgique sans accord préalable et formel de la fratrie que le président de la République Félix Tshisekedi a reçue à Bruxelles. Les autorités communales belges le renseigneront aisément. Des précautions juridiques ont été prises après deux tentatives frauduleuses émanant des personnes extérieurs à la famille nucléaire».

Mais une vérité peut en cacher une autre. Telle cette dispute juridico-politique qui déchiquette cette fratrie autour de l’héritage controversé de l’homme qui régna sur le Katanga de 1960 à 1963.

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BRUXELLES.

Correspondant particulier.

Comme dans les deux séries télévisées américaines des années 80, Dynastie et Dallas, la querelle patrimoniale qui oppose la fratrie de ce géant de la politique congolaise des années après-indépendance vire littéralement au règlement de comptes. La réalité dépasse la fiction…

UN MWANT-YAV N’Y RETROUVERAIT PAS SES ENFANTS. 

Jamais un Mwant-Yav n’y retrouverait ses enfants…

La représentante personnelle du Président de la République à la Francophonie, Isabel Machik Ruth Tshombe accusée et poursuivie devant l’Office du Ministère Public à Lubumbashi, capitale de l’actuelle province du Haut Katanga.

Complicité d’abus de confiance, détournement de fonds, suspicion de trafic d’influence, captation d’héritage, etc.. Tout au détriment du reste de la famille établi en Belgique.

Sur la liste cinq plaignantes, toutes des Tshombe : Chantal Kayind, Patricia Mwad, Nathalie Mujing, Jane Machik, Monique Kamwany représentées par un avocat près la Cour d’Appel de Lubumbashi, Me Michel Luanyi. Deux accusés, des Tshombe : André Njimbu et Isabel Machik Ruth. Eux défendus par un avocat du barreau de Lubumbashi, Me Mbavu.

Soupçonnée de faire usage  de sa casquette officielle en pesant sur les événements, Isabel empêcherait les siens de jouir de l’héritage que certains disent colossal laissé par leur papa disparu depuis cinquante-deux ans.

Tous les ingrédients de ce mélodrame intimiste katangais sont désormais sur la place publique, feuilletonnant selon la loi des soap opéras télévisées : amour, pouvoir, haine donnent la réplique à la jalousie, la concussion et la trahison dans un savant mélange épicé à la sauce belgicaine agrémentée de poto-poto congolais.

Janvier 1960. Fils aîné de Joseph Kapenda Tshombe, premier millionnaire congolais des années colonie, qui prospère dans le négoce des cossettes de manioc, Moïse Kapenda Tshombe compte parmi les délégués du Katanga à la Table Ronde de Bruxelles sur l’indépendance du Congo. Lors des premières élections générales de mai 1960, il remporte avec son parti CONAKAT, la Confédération des Associations du Katanga, la majorité absolue de la nouvelle assemblée provinciale et prend les clefs de la future sécession du Katanga.

Présent le 30 juin 1960 à Kinshasa alors Léopoldville à la proclamation de l’Indépendance du pays, l’homme et sa formation politique soutiennent le Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba et son gouvernement de justesse investi avec le vote des délégués katangais. L’histoire situe à cette époque le désaccord avec le Premier ministre Lumumba qui a octroyé à son parti politique MLC les portefeuilles de l’Intérieur et de la Défense nationale.

IL PROCLAME LA SECESSION DU KATANGA SANS ETRE RECONNU.

Moïse Tshombe retourne à Lubumbashi dépité. La Force publique qui s’est mutinée le 5 juillet à Léopoldville, dont la violence atteint le Katanga, Moïse Tshombe en profite, le 11 juillet, pour proclamer l’indépendance de la province soutenue par des colons belges….

On connaît la suite. La condamnation internationale, l’envoi au Katanga des troupes onusiennes, la mort, le 18 septembre 1961, dans un crash aérien à Ndola, en Zambie, du Secrétaire général des Nations Unies, le Suédois Dag Hammarskjöld, etc. Le 29 juin 1969, après son éviction du pouvoir par le général Mobutu à la suite du coup d’état de novembre 1965, Tshombe meurt à Alger, deux ans jour pour jour après son enlèvement et le détournement de son avion loué par une société écran WIGMO.

Une équipe commandée par le Major Babia au départ de l’ambassade congolaise à Bruxelles dirigée par l’Ambassadeur Bernardin Mungul Diaka, est citée pour avoir ourdi un complot pour cueillir à Alger le précieux colis en vue d’un transfert à Kinshasa à partir de l’aéroport militaire de Boufarik.

Mais la manœuvre échoue  pour de mystérieuses raisons de coordination ou d’impréparation. Tout le monde est arrêté, Tshombe retenu contre son gré à Alger…

Le rapt de juin 1967 a lieu au large des Îles baléares. Le jet HS 125 au départ de Palma de Majorque est détourné de sa destination initiale qu’est Ibiza par les nommés Bodenan et Hambursin qui semblent avoir tendu un piège immobilier mirifique au leader katangais.

L’Algérie socialisante de Boumediene juge et retient Tshombe prisonnier dans une villa sur les hauteurs d’Alger.

Cela dure deux ans jusqu’à l’annonce de la mort inopinée par Radio Alger le 29 juin 1969, trois semaines avant les premiers pas de l’homme sur la lune.

La dépouille mortelle est rendue à la famille, après une autopsie réalisée par une équipe de légistes français de Marseille où ses viscères furent acheminées. Les résultats restent controversés.

Le transfert de la dépouille mortelle en Belgique se déroule par un avion de transport militaire algérien.

Sont du voyage : son épouse et mère de ses neuf enfants, Louise Matshika Ruth, Jean Nyembo Shabani, fidèle collaborateur, Jérôme Nawej Tshombe, le jeune frère.

Tshombe est enterré le juillet 1969 après des funérailles encadrées par les autorités belges qui redoutent une foucade du tout jeune mais puissant président, le Général Mobutu. 

La cérémonie a lieu au cimetière de la commune flamande d’Etterbeek. Un discours en forme d’éloge funèbre est prononcé par Gaspard Mwepu Kyabuta expulsé vers la France pour cette témérité. Il n’était pas question, pour les autorités belges, de fâcher le puissant Général Mobutu.

Cinquante deux ans plus tard, Tshombe repose toujours dans la concession perpétuelle familiale de la nécropole etterbeekoise, rejoint des années plus tard par sa fille Marie Mankand. La concession perpétuelle arrive à terme en 2067.

Trois ans après un deuil observé dans des conditions politiques d’exil et dans le respect des traditions familiales, la famille regroupée autour de la veuve, représentante des enfants mineurs, ouvre la succession proprement dite auprès de notaires belges.

MOBUTU ADOUBE UN FILS TRSHOMBE ET EN FAIT MINISTRE.

Différents actes sont diligentés. En tête celui qui reconnaît le jeune Jean Ditend comme liquidateur et mandataire de la famille. Au gré des circonstances, Jean Ditend délègue partiellement son pouvoir à certains de ses frères supposés trimestriellement lui faire des comptes. Ce mécanisme fonctionne tant bien que mal jusqu’en 1983, date de son retour à Kinshasa. Une accalmie et une normalisation sont observées pendant presque une décennie, le navire familial en indivision vogue malgré tout sous l’œil protecteur et patriarcal de Jean Ditend adoubé par Mobutu à la faveur d’une loi d’amnistie générale et le nomme ministre.

De nombreux rappels à l’ordre sont adressés à André Njimbu Tshombe, le gestionnaire par procuration au quotidien de l’immobilier familial.

Mais, réputé rétif à toute culture de reddition des comptes, Jean Ditend institue une nouvelle convention qui régit l’organisation et la gestion de la succession entre  héritiers en indivision de septembre 1992.

Cette nouvelle charte institue un collège de trois héritiers pour une gestion collégiale de la masse successorale.

Sa mort inopinée en septembre 1993 anéantit la belle architecture intellectuelle et relance les habitudes d’opacité et de gabegie financière longtemps décriées.

Depuis cette date, les tensions autour de l’administration des biens hérités du président du Katanga indépendant s’aggravent et suscitent un sursaut de révolte dans la famille restée en Europe.

Décision est prise, à l’avènement de Laurent-Désiré Kabila, de dépêcher d’urgence Isabel alors mère au foyer en Belgique pour prendre le train du changement. Gaëtan Kakudji, n°2 virtuel du nouveau régime, l’intègre dans son cabinet de Gouverneur tout puissant du Katanga post-Mobutu.

Si les caisses de l’Etat sont vides, Gécamines Bruxelles accorde un double viatique qui assure la soudure au ménage et aux deux enfants restés en Belgique.

La fratrie prend en charge la scolarité des pupilles.

Les fonds de tiroirs sont raclés dans toute la famille pour permettre à la nouvelle promue de s’équiper de cap en pied pour faire figure honorable dans ses nouvelles fonctions de conseillère du Gouverneur du Katanga. Sans emploi, la mère au foyer partie tenter sa chance au Congo de Mzee, se brouille avec le généreux Kakudji. Récupérée in extrémis et exfiltrée à Kinshasa par l’entregent de la solidarité familiale, elle atterrit au Memling. Logée, nourrie et blanchie par un mystérieux mécène tombé à point nommé.

La disparition tragique de Kabila à la veille du sommet de Yaoundé, sème quelques doutes vite dissipés par son successeur qui adoube à son tour celle qui est, dix-huit ans durant, dans le pré carré du chef avec une fonction régalienne à forte visibilité internationale : représentante personnelle du Chef de l’Etat à la Francophonie.

Un poste tranquille pour veiller aux intérêts de ceux restés en Europe et discipliner le frère combinard ? Que nenni !

La Conseillère devenue Représentante succombe aux charmes du Dieu Dollar que la gestion opaque du frère sous audit familial lui procure à discrétion, au détriment de la fratrie européenne.

Un tandem redoutablement efficace voit le jour : André et Isabel se partagent à deux sans remords les revenus du parc immobilier familial.

QUAND LA FAMILLE DE BRUXELLES SONNE LE HOLA.

De multiples palabres, réunions de familles avortées, de rencontres de conciliation poussent la famille de Bruxelles à sonner le holà. Elle finit par franchir le Rubicon de la mésentente en enclenchant une procédure civile de sortie de l’indivision et de demande de désignation d’un liquidateur de la masse successorale.

C’est le début d’une saga judiciaire qui perdure depuis treize ans.

Le tandem André et Isabel fort de l’impunité judiciaire en vogue au Congo des Kabila, use du dilatoire, invoque la suspicion légitime. Toutes les astuces de procédures sont mises en place par des prédateurs domestiques décidés à maintenir leurs frères européens hors de leurs vertes prairies immobilières congolaises.

Le grain de sable arrive avec le renversement du paradigme politique.

Contre leur attente, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo succède à Joseph Kabila Kabange. Fini l’ère de l’impunité judiciaire et du copinage politicien.

L’Etat de droit est le mantra du nouveau pouvoir. Le tandem André et Isabel entre en zone de turbulences, les rituels de prédation sanctuarisés depuis deux décennies rencontrent la ténacité

de Chantal Kayind Tshombe, Patricia Mwad Tshombe et Nathalie Mujing Tshombe qui refusent de baisser les bras poursuivant sans discontinuer un combat asymétrique qui semblait perdu d’avance.

Lors d’une visite de travail en Belgique, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo reçoit une délégation de la famille Tshombe venue l’entretenir des préalables politiques devant ouvrir la possibilité de rapatriement du corps de Moïse Kapenda Tshombe, Premier Ministre du Congo, patron d’un regroupement politique CONACO dont le Secrétaire Général fut… Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Un faux pas inattendu sera bientôt commis par le duo André et Isabel Tshombe autour d’un bien de prestige détenu en copropriété par les héritiers de Moïse Tshombe. Une plainte au pénal est déposée devant les juridictions du Haut-Katanga. Le nouveau climat judiciaire donne un retentissement inédit à cette plainte qui va prospérer jusqu’aux plus hautes sphères des institutions judiciaires fermant la porte à toute tentative de congélation par astuces procédurales.

La transparence du verre semble au rendez-vous. Gare à la tête qui dépasse, le rouleau compresseur ratiboisera toute velléité manœuvrière. La justice est un fait, selon Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La gestion calamiteuse du tandem André et Isabel est désormais sous les feux de la rampe, impossible de dissimuler les imperfections à la lumière crue des projecteurs. Abus de confiance, escroquerie, destruction méchante, etc., sont les nouveaux mots du vocabulaire échangé au sein de la famille avec en supplément des accusations de fraude fiscale présumée, tentative d’éluder l’impôt foncier, taxe sur les loyers perçus à la sauvette. Finies les bonnes manières apprises à l’école de l’excellence familiale.

CORRESPONDANCE EDIFIANTE A PLUS D’UN TITRE.

Ce déluge de malversation, la Représentante du Chef de l’Etat à la Francophonie le couvre dans une correspondance datée du 1er juin 2021. Signée et datée, le cachet d’Ambassadeur venant compléter la panoplie du tandem immobilier.

La correspondance est édifiante à plus d’un titre et éclaire les malversations intrafamiliales devenues monnaie courante. Qui ternissent le prestige résiduel de la famille du Premier des Katangais que beaucoup n’hésitaient pas à comparer aux Kennedy. De cette famille cheffale sont issus quatre empereurs lunda successifs issus du même lit.

Le Katanga profond et le Lualaba traditionnel n’ont pas fini de trembler sur leurs fondations avec ce déversement de boue au sein de la famille de l’élite katangaise. Fanges et turpitudes, le Grand Moïse Tshombe est enterré pour la seconde fois en Belgique. Il est impensable de croire à un rapatriement concerté de sa dépouille en terre congolaise.

Tant les ingrédients de cet interminable feuilleton successoral familial semblent inépuisables et les postures fraternelles irrémédiablement antagonistes.

On s’étripait hier encore autour d’une prestigieuse villa sise boulevard Kamanyola à Lubumbashi, convoitée par une chaîne indienne de supermarchés qui proposait un pont d’or pour s’offrir un emplacement stratégique au cœur de la capitale du cuivre. Voilà que surgit de nulle part un nouveau volet épique de la saga des Tshombe. Le tandem André et Isabel était indéfectible et encore soudé hier comme l’écrivait Madame l’Ambassadeur ce 1er juin dans une correspondance de trois pages en ampliation à tout le gotha judiciaire de la capitale à Kinshasa et du Haut-Katanga à Lubumbashi.

Mme la Représentante Isabelle est désormais en pétard avec son double masculin André qui n’est plus le gestionnaire éclairé que la planète finance leur envie, mais un vulgaire escroc à la petite semaine. La brouille intervient sur fond d’une vente à la sauvette d’une propriété héritée de Mme Louise Matshika Ruth, épouse de Moïse Tshombe et mère de ses neuf enfants. Cette propriété bien située autour du grand marché de la Kenya à Lubumbashi était passée sous les radars de la vigilance fraternelle.

Négociée sous le manteau à 300.000 $US, le partage entre les conjurés aurait capoté sur fond de rêve automobile irrationnel autour d’un 4×4 américain Hummer vieux de quinze ans, le partage du butin en nature ayant achoppé sur l’impossibilité de la découpe en deux parts égales. Echaudée par la désinvolture de son associé de tous les jours, André Tshombe, Isabel entame une rapide traversée du fossé la séparant de sa fratrie qu’elle a nargué pendant dix-huit ans affirmant être désormais en accord avec elles. Comme par miracle !

En renonçant au partage de ce rocambolesque butin trop dangereux pour sa réputation surfaite sur la place de Kinshasa : ce troc automobile d’une autre époque vient souligner, si besoin est, l’état de déchéance morale d’une épistolière aux convictions à géométrie variable et de son complice d’hier qu’elle voue aux gémonies. Amour et haine sont les deux faces de la même médaille.

Dans sa correspondance, où elle rallie sans honte la position de ses sœurs et frères qu’elle a nargués hier encore de ses sarcasmes suffisants, Isabel convoque en arbitre l’empereur des Lunda, Mwant-Yav Mushid III, totalement étranger à ce bien appartenant à Mme Louise Matshika Ruth, fille d’un empereur lunda issu d’une famille de dynastes rivaux de la famille Tshombe.

Isabel est rattrapée les mains dans le pot de confiture, surprise par l’avènement d’une nouvelle ère où les plus puissants d’hier expérimentent chaque jour la case de prison dans ce nouveau Congo de Fatshi. Voilà l’envers du décor que ne montrait pas la vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux avec en vedette américaine le fils aîné de Moïse Tshombe : Joseph Kapenda Tshombe en désarroi devant une caméra indiscrète à diffusion mondiale.

C’est en fait le drame d’un héritier de 81 ans, en attente depuis 52 ans de sa part d’héritage d’un patrimoine immobilier parfaitement identifié et dont on lui promet les retombées. Indéfiniment, éternellement… Et stoïque, il a attendu en vain. Rescapé du Covid ce moment médiatisé a eu un puissant effet cathartique.

MUSEMA KWELI.

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