Les Unes du Soft passées dans l’Histoire

Les Unes du Soft passées dans l’Histoire

Ce titre interpellant à plus d’un titre en Une «Que cache CACH» (n°1453, lundi 15 avril 2019). Bis repetita, sept mois plus tard : «CACH où t’es?» (n°1469, vendredi 1er novembre 2019). Impossible de s’arrêter en si bon chemin pour une année journalistiquement remplie.

Peu avant, «le grand défi» (n°1467, mercredi 11 septembre 2019). Ici au Soft, on perçoit et on anticipe… Des crises en vue.

«ATTENTION, JEUNE HOMME…».

Partant d’un incident, Le Soft écrit en Une : «Jovial, le Premier ministre congolais l’est assurément. Mais ce Katangais lubakat qui sait rire et plaisanter peut aussi s’irriter, devenir bilieux comme de tradition, même se transformer en volcan. Des médias présents ce 10 août 2019 dans une salle du 1er étage de l’ex-Hôtel Kempiski Fleuve Congo quand il écorche vif un jeune du mouvement citoyen LUCHA ont vécu en live cette transmutation de Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Venu décidé dans le cadre d’un groupe cracher des vérités en face au Premier ministre, ce jeune en est ressorti avec un brin de traumatisme. Ce fut dans l’inter-règne alors qu’il consulte dans ce qui lui sert d’espace de travail au Fleuve Congo. Une vraie altercation… Devant micros et caméras, ce jeune menace le Premier ministre de le traiter – oh! crime de lèse-majesté – d’incompétent sur les réseaux sociaux mais c’est par miracle si Sylvestre Ilunga Ilunkamba ne le pousse pas lui-même vers la porte. «Je veux être clair dès le départ, entame le jeune homme de 29 ans. Je ne suis pas venu quémander un poste ministériel. Je suis venu vous demander, vous supplier de voir comment redresser la situation de la jeunesse délaissée pendant dix-huit ans de règle de Kabila», attaque Victor Tesongo. «Nous sommes les jeunes révoltés parce que nous avons été délaissés. Faites un tour dans les rues de Kinshasa et dans nos universités pour voir comment nous suivons les cours, voir comment nous vivons. Nous sommes le Congo de demain mais abandonnés». Puis : «Je vous demande de bien réfléchir avant votre investiture. Posez-vous la question de savoir si vous serez en mesure de répondre aux préoccupations de la jeunesse délaissée». Et, de dégoupiller sa bombe qu’il transporte : «Pensez à nous sinon je serai le premier à écrire sur mon compte Facebook ou Twitter que Ilunkamba est un incompétent».

Le sang d’Ilunkamba n’a fait qu’un tour, le Premier ministre dégaine : «Il ne faut pas être présomptueux. Ne vous croyez pas capable de tout résoudre (…). Ce qui me déplaît en vous, c’est que vous avez l’assurance de tout savoir. Donnez-moi votre projet de société. Il ne faut pas résoudre les problèmes sur les têtes des gens». Puis, il lâche la bombe: «Attention, vous menacez d’écrire sur les réseaux sociaux, mais… allez-y! Je m’en fous. Attention, jeune homme…».

«LA GRANDE PEUR» A «MORT SUBITE»…

Tous ont compris de quel bois Ilunkamba se chauffe. Alors que son équipe vient d’être rendue publique au matin de lundi 26 août où après une hallucinante nuit où l’homme âgé de 72 ans n’a pas fermé l’œil, le Chef du Gouvernement ne mâche pas ses mots. Dans un tweet ravageur posté dès le lendemain, il dit «avoir du pain sur la planche». Avant de décliner, dans un autre tweet plus explicatif, «toutes responsabilités ainsi que celles du Chef de l’état quant au profil des membres de mon Gouvernement». D’ajouter: «les noms nous ont été transmis par les plate-formes politiques, les services de renseignement ont aussi leur part de responsabilité».

Du «grand défi, on débouche sur «la grande peur» (n°1495 daté vendredi 14 août 2020).

Depuis ça n’a pas arrêté… «Elle est chassée» (n°1510 daté vendredi 11 décembre 2020), puis «Mort subite» (n°1512 daté mardi 22 décembre 2020, et «L’acte de décès signé» (n°1511 daté mardi 15 décembre 2020). Et on avait vu tous venir dont l’immense Nyembo Shabani (n°1501 daté vendredi 2 octobre 2020) «L’immense Nyembo Shabani, s’il ne dit rien, on imagine tout. Il faut appuyer le Président Tshisekedi».

Entre-temps, le Président a imposé sa marque. «Fatshi reprend la main» (n°1505 daté samedi 24 octobre 2020), «Tsunami en vue, il a repris son bic rouge» (n°1506 daté jeudi 5 novembre 2020), «Ils ont prêté serment, il a pris acte» (n°1504 daté jeudi 22 octobre 2020). Comme pour tout dirigeant, on soupçonne une équipe ou un homme à la manœuvre. «Yesu Kitenge musclé recadre et cogne» (n°1502 daté lundi 5 octobre 2020). Et certainement, la grande crise – le procès du siècle – «20 ans» (n°1488 daté 12 juin 2020, puis, même titre, après le rendu du verdict, (n°1490 daté lundi 22 juin 2020).

Que des UNES par-ci, par-là.

Telle «Qui est-il» sur cet inconnu qui empêche de tourner en rond, «fout la trouille à l’annonce de sa venue, sème panique et terreur chez les argentiers de la République après le passage de ses forces spéciales. Celui qui a fait Sciences Eco n’affiche aucun complexe quand il parle finances publiques. Dès mars, peu après le retour du Président de la République d’une tournée des voisins où il écoute et entend, Jules Alingete Key est reçu à la Cité de l’UA, convainc le Chef de l’état qui le coopte et qui reçoit celui qui dispose des forces spéciales, au moins une fois la semaine, pour s’enquérir des avancées dans la traque et la filature des chemins du coulage et de pillage des richesses du pays. Qui est cet homme?».

Certes, uniquement Le Soft International.

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