Les vols Brussels Airlines se moquent du protocole anti-Covid
Sur les vols de la compagnie aérienne Brussels Airlines, aucun protocole anti-Covid n’est pratiqué. Si l’ex-puissance coloniale vit l’Enfer – elle a battu tous les records en se hissant sur le toit du monde comme le pays ayant le plus de personnes atteintes de la pandémie par rapport au nombre d’habitants et que le commerce et autres activités sont à l’arrêt, bars et restaurants fermés, les visiteurs s’ils débarquent contraints de prendre des repas servis dans des sacs de papier et confinés dans leurs chambres d’hôtel après avoir passé commande à la cuisine de l’hôtel ou à un restaurant qui assurerait miraculeusement un service minimum – la compagnie aérienne dont les aéronefs sont basés sur la piste de Zaventem proche de la capitale du plat pays même si elle appartient à 100 % à la compagnie aérienne allemande Lufthansa, SN se moque donc du protocole anti-Covid en mettant en danger la santé et donc la vie de ses passagers. En classe affaires, même service de type aristocratique de rigueur sans aucune mesure d’atténuation des risques, repas servis comme jadis dans des belles assiettes en porcelaine blanche qui, en d’autres temps, ont forcé l’admiration et des couverts étincelants, fourchettes, cuillères, couteaux de marque comme d’habitude, petits pains et desserts offerts par des hôtesses sans que le catering les ait préalablement conditionnés dans des feuilles de film ou d’alu, une précaution supplémentaire contre la transmission du Covid-19 pratiquée par les compagnies aériennes du monde où le protocole anti-Covid est de stricte application. Ici, par exemple, les couverts en bois jetables ont remplacé les ustensiles habituels en métal.
Et ailleurs.
Avant de prendre place sur un vol Turkish par exemple, un kit sanitaire est disposé à l’entrée de l’avion après un barrage de test de température inexistant sur les vols Brussels Airlines, témoignent tous les passagers, les hôtesses invitant chaque passager à se servir. On trouve dans ce kit deux masques, un désinfectant. Dans les toilettes de l’aéronef, le désinfectant est de rigueur et un message est délivré en permanence invitant chacun à observer la distanciation sociale, rien de tel sur les vols Brussels Airlines.
Il est vrai que la situation de la compagnie Brussels Airlines comme celle de toutes les compagnies aériennes n’est pas à envier.
La compagnie de Lufthansa va supprimer 900 vols européens en février et mars, la demande en voyages étant actuellement trop baisse. «Le nombre de passagers (qui ont) actuellement réservé (un siège) sur ces vols ne permet pas de les exploiter de manière économique ou écologique», justifie l’entreprise. Outre cela, en 2020, année du déclenchement du coronavirus, les cinq plus grands aéroports belges ont accueilli moins de 10 millions de passagers Un contraste saisissant avec l’année 2019, où la barre des 35 millions avait été atteinte. Mais le transport de fret a par contre atteint un nouveau pic avec plus de 1,8 million de tonnes.