Le parler vrai de Mike Hammer qui réclame le départ des FARDC d’officiers visés par les sanctions américaines
Connu pour son parler vrai, l’ambassadeur Michael A. Hammer a déclaré que les États-Unis d’Amérique faisaient face, en matière de coopération militaire avec le Congo, à la présence, au sein de l’armée, de généraux sanctionnés par les Etats-Unis. «La bonne évolution de la coopération militaire entre les USA et la RDC fait face à un obstacle : des généraux sanctionnés par les USA toujours dans les FARDC», a-t-il déclaré dimanche 21 mars 2021 sur la radio privée TopCongo. «Pas possible de donner plus d’assistance avec ces officiers dans l’armée», a-t-il poursuivi. «Malheureusement, nous sommes limités du point de vue militaire parce qu’il existe encore dans les rangs de l’armée des généraux qui sont sanctionnés soit par nous, soit par l’Union Européenne, soit par l’ONU. C’est difficile pour nous légalement de faire plus tant que ces personnes sont encore dans l’armée», avait déclaré en février 2020 Peter Pharm alors envoyé spécial de Donald Trump au sortir d’une audience avec le président de la République. Le 12 décembre 2016, l’UE et les États-Unis ont annoncé des sanctions ciblées à l’encontre de neuf hauts responsables congolais ayant joué, selon eux, un rôle clé dans la répression des manifestants au cours des deux dernières années : Évariste Boshab Mabudj, VPM et ministre de l’Intérieur et, côté militaire et des services de sécurité, Kalev Mutondo, administrateur général de l’ANR, Ilunga Kampete, commandant de la Garde républicaine, Gabriel Amisi Kumba dit Tango Four, commandant FARDC, Ferdinand Ilunga Luyolo, commandant de la Légion nationale d’intervention de la police, Célestin Kanyama, commissaire de police, John Numbi, ancien inspecteur général de police, Roger Kibelisa, chef du département de la sécurité intérieure de l’ANR, Delphin Kahimbi, chef du service du renseignement militaire, les généraux François Olenga et Muhindo Akili Mundos.
D. DADEI.