Hier comme aujourd’hui, même mode opératoire au FPI : 30 à 40% des fonds octroyés aux promoteurs siphonnés par la Haute Direction

Hier comme aujourd’hui, même mode opératoire au FPI : 30 à 40% des fonds octroyés aux promoteurs siphonnés par la Haute Direction

Kinshasa, 10 mai 2021.
A Kenge, chef-lieu de l’une des provinces les plus pauvres du pays, les femmes accouchent à même le sol. Les hôpitaux et écoles ressemblent à des hangars livrés aux intempéries…

Hommes, femmes, jeunes enfants font leurs besoins dans la brousse environnante face à des petites bâtisses envahies par des odeurs fétides…

Le long de la nationale nr 1, à 50’ de route du fameux site de Bukanga Lonzo criminalisé mais dont la justice du pays s’occupe désormais après qu’un Congrès eut bientôt levé l’immunité de l’accusé principal sur un réquisitoire en béton armé du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, Jean-Paul Mukolo Nkokesha, est miraculeusement sorti de terre en moins de 4 mois, comme un monolithe : un château de Versailles dans la jungle (notre photo), propriété du D-G du FPI, Patrice Kitebi Kibol Mvul.

Les matériaux seraient directement importés d’Italie. Un mall à Kenge où un habitant n’aurait pas 1$US/par semaine…

Et il se raconte que les Libanais de Congo Futur auraient acquis cet immeuble futuriste qui dépasse de loin l’immeuble Intelligent du boulevard du 30 juin à Kinshasa ou concurrencerait les bâtiments washingtoniens de la capitale de la riche province du Lualaba….

Mais à Kenge, pour en faire quoi ?

Jour après jour, on commence en effet à en savoir un peu plus : hier c’est comme aujourd’hui. Au FPI, Fonds de promotion de l’industrie, aucun candidat promoteur ne lève le fameux graal sans avoir sévèrement et préalablement été siphonné : 30, 40 voire 50% et pourquoi pas tous les fonds promis, dilapidés par la Haute Direction.

LES TEMOIGNAGES AFFLUENT.
A tous les étages du pays, les témoignages affluent.

Un général des FARDC dit avoir « libéré » pour compte de la Haute Direction 25% de la cagnotte. Devant témoins, le haut galonné jubile : il s’est bien tiré d’affaire… « D’autres ont versé pire… », explique-t-il sans trop s’en faire, estimant que « c’est le prix à payer ».

Tel autre commerçant affirme s’être vu exiger 40%. Etc.

Mais « comment débuter un projet et le conduire à terme ? », s’interroge un promoteur aux abois.

Expliquant : « Comme c’est eux qui m’ont chopé les 40%, à eux de me trouver la voie quand viendra l’heure du remboursement. Mais j’ai bien peur… ».

Le projet FPI des Ets FPG, Finance Press Group, avait été très vite validé par les services techniques du FPI sous la conduite de l’Administrateur-directeur technique mais aussitôt rejeté par la Haute Direction du FPI qui n’y avait trouvé aucun « répondant ».

Normal : il s’agissait de « renforcer les équipements d’une imprimerie de presse, propriété d’un média trop libre et trop indépendant qui vendrait vite la mèche ».

La Haute Direction avisa « négatif ».

C’est deux ans plus tard qu’un patron de banque commerciale – Robert Lévy de la TMB en l’occurrence – las que le crédit de 230.000 € contracté par le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba auprès de sa banque contre certificat d’enregistrement de sa propriété, après des « services rendus » à la TMB dans le dossier qui opposait la TMB à la succession Dokolo (immeuble siège NBK), que la Haute Direction du FPI, sur simple coup de fil de Robert Lévy, va accepter trois jours plus tard, de « libérer les fonds ».

Sauf que le mode opératoire en vigueur restait de rigueur : siphonner « à mort » le promoteur…

Si le FPI dit avoir transféré 460.000,00 $US, ceux-ci auraient été payés à la TMB, banque inconnue de FPG, Finance Press Group qui avait communiqué un compte commercial à la Rawbank.

Des témoignages internes au FPI existent, récoltés par des juges…

Mais sur quel compte ces fonds du FPI ont atterri à la TMB ?

Qui a actionné ce compte et sur ordre de qui ?

Si la TMB s’est servie opportunément à la source, qu’a-t-elle fait de la différence, un peu plus de 220.000,00$US siphonnés ?

Mais en quoi le FPG et son promoteur peuvent être mêlés dans une affaire de détournement des fonds publics, d’escroquerie et de tentative d’extorsion des fonds ?

N’ayant jamais voulu à ce jour communiqué sur cette affaire de justice après avoir opté de laisser la justice libre et indépendante faire son travail, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba qui dit n’avoir « jamais souffert aucune fois d’aucune incontinence verbale», a, lundi 10 mai 2021, décidé de déroger à cette règle en publiant le communiqué ci-après :

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

N’ayant aucune fois souffert d’incontinence verbale, je n’ai jamais communiqué sur le dossier FPI-FPG ayant opté de laisser à la justice que j’ai saisie de faire librement et en toute indépendance son travail.

Aujourd’hui cependant, je romps avec ce silence responsable en vue d’éclairer la lanterne de ceux de mes compatriotes qui suivent une série des réseaux sociaux alimentés par des maîtres-chanteurs.

L’affaire FPI-FPG est une affaire FPI-TMB.

Le FPI, Fonds de promotion de l’industrie, déclare avoir transféré 460.000,00 $US à la TMB auprès de laquelle le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, fondateur de Finance Press Group que je suis, avait reçu un crédit de 230.000,00 € (240.000,00 $US).

On peut supposer que la TMB, la Trust Merchant Bank, s’est saisie opportunément de ces fonds pour se rembourser le crédit de 240.000, 00 $US.

Question nr 1.
Qui a demandé au FPI de transférer ces fonds publics à la TMB, banque inconnue du FPG quand la banque référencée de FPG est la Rawbank ?

Question nr 2.
Sur quel compte ces fonds publics du FPI ont été versés à la TMB ?

Question nr 3.
Qui a actionné ce compte et sur ordre de qui ?

Question nr 4.
Qu’a fait la TMB de la différence soit 220.000,00 $US et pourquoi le certificat d’enregistrement de la résidence du Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba reste détenu à la TMB alors que la dette serait apurée ?

Question nr 5.
En quoi le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba et Finance Press Group sont mêlés dans une affaire de détournement des fonds publics, d’escroquerie et tentative d’extorsion d’argent ?

Question nr 6.
Comment le FPI dont la mission est d’appuyer l’industrie congolaise s’est-il permis de dévier de cette mission pour aller rembourser des dettes des tiers en allant appuyer le secteur bancaire commercial ?

Question nr 7.
Alors que les affaires sont pendantes devant les cours et tribunaux, et qu’aucun juge n’a à ce jour rendu une décision définitive et irrévocable, que pourrait expliquer l’usage par le FPI des réseaux sociaux ?

Question nr 8.
Le contexte politique actuel ainsi que les questions judiciaires qui touchent les intouchables de jadis de ce pays que le FPG par le biais de ses médias exploitent en toute liberté et en toute indépendance peuvent-ils conduire ces personnes à perdre le sens de la maîtrise et à commettre des actes illégaux ?

Question nr 9.
Des lors que le FPI a choisi de voler au secours de ses amis banquiers en faillite, en quoi le FPG et son promoteur sont-ils redevables au FPI ?

Point 10 final :
C’est à la justice et à la justice seule aussi bien au civil qu’au pénal désormais saisi, de faire librement et en toute indépendance son travail qui consiste à décourager des comportements criminels.

Kinshasa, 10 mai 2021.
Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba.

pix

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *