Comme la CENCO et l’ECC, le P.A veut des procès publics des gens ayant manipulé du matériel électoral
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1576|mercredi 1 mars 2023.
Le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a animé mardi 28 février 2023 en sa résidence de la commune de Ngaliema, quartier Binza à Kinshasa une conférence de presse au cours de laquelle le Président National Historique et Autorité Morale du Parti pour l’Action a retracé devant les médias et les hauts cadres de son parti, des cas de fraude électorale massive documentés dans la Zone Opérationnelle n°1, province du Kwilu, circonscription électorale de Masimanimba.
Au cours de cette conférence, le Parti pour l’Action a appelé la Commission Électorale Nationale Indépendante qui, elle-même «désapprouve et condamne avec la dernière énergie » des actes de «nomadisme électoral», de «déportation des électeurs» et de détention indue du «matériel électoral sensible» de la CÉNI, à annuler l’opération d’identification et d’enrôlement dans les différents centres concernés trop faussée par le phénomène dénoncé par la CÉNI elle-même et, à la suite de la demande de la Mission d’Observation Électorale, appelle la justice à se saisir de ces dossiers et à organiser « des procès publics voire des audiences foraines » en vue de servir d’exemples.
Ci-après.
Chers Camarades,
Chers Compatriotes membres de la presse,
D’entrée de jeu, je voudrais vous remercier pour avoir répondu si promptement à l’invitation du Parti pour l’Action.
Je m’en voudrais de ne pas remercier la Commission Électorale Nationale Indépendante pour son communiqué n°007/CÉNI/2023 du 14 février 2023 signé par son rapporteur Patricia Nseya Mulela, tout comme la Mission d’Observation Électorale des Évêques Catholiques et des Révérends de l’Église du Christ au Congo pour le communiqué n°002/MOÉ CÉNCO-ÉCC/Fév./2023 du 24 février 2023 signé par le Révérend Éric Nsenga pour l’ÉCC et par Monseigneur Donatien Nshole pour la CÉNCO.
Ces deux communiqués montrent heureusement le souci qui anime le Congo et les Congolais, à quelques obédiences qu’ils appartiennent, de voir le quatrième cycle électoral de l’histoire de notre pays, auquel nous sommes astreint, être de loin mieux que les précédents.
Pour cela, il nous faut de la responsabilité si nous voulons assurer la crédibilité et donc la légitimité de nos élus.
Il nous faut de la dignité dans tout ce que nous faisons. Il nous faut intégrer et défendre les valeurs dans tous les actes que nous posons.
C’est ici l’occasion de réitérer nos remerciements à la CÉNI pour le courage qu’elle a eu de publier le calendrier électoral en cours qui offre l’occasion à tous les Congolais et à toutes les Congolaises en âge de voter de remplir leur devoir civique.
Nos remerciements, nous les réitérons aussi au Gouvernement de la République sous la conduite du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la détermination dont il fait montre quant à la mise à disposition de la CÉNI des moyens financiers nécessaires en dépit du fait que notre pays fait face à la guerre pour laquelle des fonds importants sont requis jour après jour.
Ne pas intégrer cette donne en choisissant la voie de l’indignité, la voie du sabotage, la voie de la décrédibilisation de ce cycle hausse le niveau du crime.
Chers Compatriotes,
Je rappelle que l’opération d’identification et d’enrôlement dans la partie Ouest du pays appelée par la CÉNI «Zone Opérationnelle n°1», a été lancée le 24 décembre 2022.
Elle était prévue pour durer un mois.
Celui qui vous parle, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président National Historique et Autorité Morale du Parti pour l’Action, était le 24 décembre 2022, dans sa circonscription électorale de Masimanimba, la première personne à se faire identifier, à se faire inscrire sur les listes électorales et à recevoir sa carte d’électeur.
Ce fut devant une foule des membres du Parti pour l’Action, dans une école transformée en centre d’inscription et d’enrôlement, l’École Primaire Tadi.
Arrivé à 08:00’, j’ai dû attendre des heures et des heures, dans la cour de l’école, debout sous le soleil, avec les autorités du territoire, pour voir enfin arriver les responsables de la CÉNI et s’ouvrir ce centre à 13h00’.
Après l’obtention de ma carte, j’ai, à ma sortie du centre, informé nos Compatriotes des difficultés de démarrage constatées.
J’ai expliqué qu’il serait impossible que la CÉNI tienne son délai annoncé; que les Congolais du Kwilu et du Grand Bandundu en âge de voter, feraient face à d’incroyables problèmes s’ils voulaient dans ce délai annoncé accomplir leur devoir civique.
Notre présence physique dans notre fief électoral de Masimanimba était d’informer, de sensibiliser et de mobiliser nos populations en les appelant à se faire enrôler en grand nombre.
Plus on était nombreux à s’enrôler, plus, en démocratie, on avait plus de chance de peser dans la prise de décisions concernant nos populations.
Après trois missions dans les dix secteurs qui forment notre territoire, nous avons été mis au courant des rumeurs persistantes faisant état des possibles irrégularités et des tentatives de planification des fraudes électorales massives à Masamuna, première cité administrative du territoire de Masimanimba, secteur de Kinzenga, porte d’entrée de la province du Kwilu, quand vous venez du Kwango ou de Kinshasa.
D’autres suspicions pesaient dans d’autres sites.
Soupçonnant ce qui se passait souvent dans ces processus électoraux, avec des candidats tapis dans la capitale dans des salons capitonnés, opérant par agents et individus aux ordres, nous avons voulu exercer une vigilance accrue. Nous nous sommes mis à l’écoute des individus qui disaient avoir vécu ces scènes eux-mêmes. Nous avons entrepris de recueillir des témoignages directs.
Nous avons appris qu’une quarantaine d’autocars appartenant à un membre du Gouvernement de la République transportant des centaines de personnes venues de Kinshasa, inondaient la cité.
Ces personnes étaient inconnues dans la contrée.
D’autres seraient même des étrangers.
Si, au départ, le Parti pour l’Action avait parlé de 6.000 personnes, il semble qu’elles seraient, selon des documents en notre possession, 7.000 voire plus arrivés dans la circonscription.
Avec la complicité active d’agents de la CÉNI à Kinshasa, à Bandundu Ville, à Masimanimba, le plan était de s’assurer deux ou trois élus dans chaque scrutin et dans chaque circonscription.
Pis que ça, ces personnes arrivées de Kinshasa par autocars entiers, empêchaient les autochtones à s’inscrire sur les listes électorales de leur contrée naturelle.
Il y a aujourd’hui encore beaucoup de cas de ces personnes qui n’ont pas réussi à disposer d’une carte d’électeur…
Nous avons appris qu’à la nuit tombée, une dizaine de kits électoraux étaient continuellement déplacés d’un lieu dit centre de Kamu, à Masamuna, pour s’installer dans l’une des résidences de ce ministre, le long de la nationale n°1, non loin de là. Là, dans une pièce, des individus offraient à boire à certains requérants considérés comme des naïfs avant de les inscrire sur les listes électorales.
Les cartes émises leur étaient confisquées contre des duplicatas.
Le plan était de transformer, le jour des scrutins, ces centres d’inscription fictifs en centres et bureaux de vote.
Ce jour des scrutins, ces criminels qui disposent de ces cartes d’électeurs n’auraient qu’une chose à faire : les introduire dans les machines amenées en leurs résidences et s’assurer des sièges au sein des assemblées.
En clair, le même mode opératoire observé en 2018.
Dans la foulée, une rumeur a fait état de la disparition d’un lot de 350 cartes d’électeurs vierges au centre de Kamu et que des équipes de l’Antenne de la CÉNI/Masimanimba s’étaient déployées sur place pour des enquêtes.
Puis, que des cartes d’électeurs vierges étaient effectivement introuvables à ce centre et que le chef du centre avait écopé d’une suspension.
Problème : le chef de ce centre suspendu est notoirement connu par les habitants de la contrée comme membre actif de l’une des ailes d’un parti politique à Kinshasa, parti dont est membre ce ministre cité par la population.
C’est ce même ministre qui avait fait nommer ce chef de centre suspendu à la Direction Générale des Recettes de la province du Kwilu, au poste de Masamuna, en récompense des services rendus lors des élections de 2018 dans ce même centre où il avait été chef de centre.
Nous apprendrons plus tard que cet individu suspendu a, après sa suspension, informé son ministre de cette mesure qui le frappait en lui faisant part des informations qu’il avait sur la destination prise par ces cartes d’électeur vierges et sur la personne qui les avait saisies, sollicitant une intervention financière d’urgence afin d’envoyer depuis la cité de Masamuna quelqu’un qui connaissait cet homme qui avait saisi ce lot de cartes, parti à Kinshasa avec ces cartes, furieux de ne s’être pas retrouvé dans le partage du gâteau. Mission de cet envoyé spécial : récupérer ces cartes d’électeurs vierges, les ramener à Masamuna, poursuivre l’opération criminelle.
Selon des sources dignes de foi confirmées par divers documents en notre possession, pour ce voyage à Kinshasa, une somme de 50.000 CDF a été envoyée par le réseau téléphonique MPsa par le Directeur adjoint de la Direction Générale des Recettes du Kwilu, un autre membre connu dans la contrée de l’aile de ce parti et proche du ministre.
Arrivé à Kinshasa, le jeune Darius Mukika Maba – c’est l’envoyé spécial choisi – est effectivement entré en contact avec les équipes du ministre.
Le jeune garçon d’à peine trente ans, va se rendre dans la commune de Ngaba à la rencontre de l’homme qu’il recherchait.
Le jeune de Masamuna a convaincu ce Kinois de se rendre avec lui à la Gombe au domicile du ministre avec ces cartes d’électeurs et là, le Kinois mécontent se reconnaîtrait les droits qu’il réclamait à la base de l’extorsion des cartes d’électeur qu’il avait voulu mettre en lieu sûr aussi longtemps qu’il n’avait pas perçu son paiement.
Arrivés non loin de la place Super Lemba, les deux hommes qui se déplaçaient sur une moto reçoivent un coup de fil des services du ministre leur demandant de ne pas poursuivre leur chemin et de s’arrêter là, à Super Lemba, en mettant les mains en l’air afin d’être reconnus.
Quand, ils le font, six policiers en civil au service du ministre et un autre individu, un avocat de l’équipe du ministre, se jettent sur Darius Mukika Maba accusé d’avoir fait des déclarations sur une radio à Kinshasa alors qu’ils avaient arraché le sac contenant le lot des cartes d’électeurs recherché que portait le Kinois sur son dos mais celui-ci plus avisé avait réussi à s’éclipser et à disparaître dans la nature.
Mais, comme aucun crime n’est parfait, la foule assemblée à la Place Super Lemba qui voit ce jeune homme hurler pour tenter de se défaire de l’emprise de ces malabars, suspecte une tentative d’enlèvement, se jette à son secours pour l’arracher de l’étreinte de ces agresseurs et c’est à ce moment que des agents de la police de proximité qui faisaient la ronde, surgissent.
Ces malabars sont interpellés, conduits au sous-CIAT de la commune de Lemba avec le jeune Darius Mukika Maba.
Ayant documenté toutes ces informations, le Parti pour l’Action, par le biais de son Secrétaire Général, Me Alain Kihanda Tamfumu, au nom du Président Historique National en mission, alerte le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante dans un courrier avec copies aux Autorités directement concernées.
Il s’agit du courrier daté du 10 février 2023 portant « dénonciation des irrégularités perpétrées dans les opérations d’identification et d’enrôlement en cours, cas de la cité de Masamuna, territoire de Masimanimba, province du Kwilu ».
Dans ce courrier, le Parti pour l’Action demandait au président de la Commission Électorale Nationale Indépendante l’ouverture « d’enquêtes sérieuses » au niveau de la circonscription de Masimanimba dans le but de «retracer ces faits»; le courrier demandait aussi de savoir si «d’autres cas similaires existent dans la circonscription qui n’auraient pas été révélés» ; le courrier demandait à la CÉNI de communiquer «sur la question en vue d’apaiser la population» fortement remontée contre la classe politique.
Le Parti pour l’Action réclamait enfin à la Commission Électorale Nationale Indépendante d’«auditionner toutes les personnes impliquées dans cette affaire et d’en établir les responsabilités judiciaires et politiques selon les lois de notre pays ». Il y allait « de la crédibilité de ce processus électoral et de notre Congo ».
Chers Compatriotes,
Notre parti dont le siège social est établi à la cité de Masimanimba, ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a diligenté une mission d’enquête à la cité de Masamuna conduite par son Président National Historique et Autorité Morale – accompagné du Camarade Conseiller Politique du Parti, Me Bienvenu Bakomba Muzama – afin de requérir des informations et des témoignages directs au sein de la population de Masimanimba.
Qu’en conclure ?
- Par son communiqué n°007/CÉNI/2023 du 14 février 2023, signé quatre jours après la lettre de dénonciation du Parti pour l’Action qui lui avait été adressée, la CÉNI reconnaît « le détournement » de ses matériels.
- Ce communiqué écrit mot à mot ce qui suit : «la Commission Électorale Nationale Indépendante (CÉNI) porte à la connaissance de l’opinion publique que la Police Nationale Congolaise (PNC) a appréhendé le mercredi 08 février 2023 à Kinshasa un individu en possession d’un lot de 300 cartes d’électeurs vierges, en provenance de Masimanimba, dans la province du Kwilu. En attendant que les instances compétentes qui instruisent le dossier établissent les éventuelles complicités ayant favorisé ce détournement, le Bureau de la CÉNI attire l’attention de la population, sur toute l’étendue du territoire national, que le matériel électoral, allant des kits d’enrôlement, panneaux solaires jusqu’aux batteries au lithium, fait l’objet de diverses convoitises ».
Le communiqué annonçait que la CÉNI « a mis fin aux prestations contractuelles de certains de ses cadres et agents pour atteinte à l’intégrité du processus électoral » sauf que cela se passe à Kinshasa et dans deux provinces de l’ancien Équateur.
Le Parti pour l’Action attend la suite de ce dossier judiciaire et les réponses de la CÉNI.
Le P.A veut savoir comment du matériel sensible appartenant à la seule CÉNI a pu être détourné sans des complicités internes.
- Pourquoi la CÉNI a installé un centre d’inscription clairement fictif dans une ferme qui n’est ni une école, ni un hôpital, ni un centre de santé, comme c’est le principe proclamé par la CÉNI elle-même ?
- Quelles personnes ont pu identifier ces 7.000 électeurs déportés puisque c’est cette procédure prescrite par le règlement de la CÉNI ?
- Comment la perte des matériels sensibles de la CÉNI doit devenir une préoccupation majeure d’un membre de l’Exécutif national au point que celui-ci ait payé de sa poche des frais pour rechercher ces matériels, les récupérer, les retourner à Masamuna ?
- Que la CÉNI dise si la loi autorise le déplacement des matériels électoraux sensibles (cartes d’électeurs vierges, kits électoraux, batteries, etc.) dans une résidence d’un individu pour enrôler des candidats électeurs ?
- Que la CÉNI dise quelles sont les heures d’ouverture des bureaux d’inscription et si ces heures vont jusqu’à 4h00’ du matin, comme cela a pu être constaté à Masamuna, pendant des jours et des jours ?
- Le Parti pour l’Action constate que le jeune Darius Mukika Maba emprisonné le 8 février 2023, a été abusé. Ce jeune homme naïf dont nous avons rencontré à la cité de Masamuna, la mère divorcée, en pleurs qui déclare être en voie de piquer une crise fatale, doit être libéré, sans autre forme de procès.
Et ici, nous faisons pleine et entière confiance à l’excellent avocat, Me Pacôme Kivunda Mbala qui a volé gratuitement au secours de ce jeune qui a besoin d’assistance humanitaire, malgré tous les risques encourus.
Notre parti note que l’auteur ou les auteurs intellectuels, les exécutants de ces actes criminels de fraude électorale massive sont encore en liberté à Masamuna, à Masimanimba, à Bandundu Ville, à Kinshasa.
- Après avoir documenté toutes ces informations qui glacent le sang à tout démocrate, le P.A réitère les demandes faites dans son courrier du 10 février 2023 et sollicite que ce dossier soit géré avec célérité par nos cours et tribunaux.
Afin de tenter de décourager des candidats à ces actions inciviques et criminelles, le Parti pour l’Action fait siennes les demandes de « procès publics voire des audiences foraines » formulées par la Mission d’Observation Électorale CÉNCO-ÉCC.
Ce qui intéresse notre parti plus que jamais, je le rappelle, c’est notre dignité, la dignité du Congo, la dignité des Congolais ; c’est notre respect, le respect du Congo, le respect des Congolais ; c’est notre honneur, l’honneur du Congo, l’honneur des Congolais ; c’est notre image, l’image du Congo, l’image des Congolais.
Le Congo et les Congolais doivent être fiers de leur pays ; ils doivent être fiers d’eux-mêmes. Mais cela a un prix…
Il est inacceptable que le pays dispose de représentants qui n’incarnent pas leur peuple, de représentants fabriqués dans des chambres noires au service de calculs diaboliques comme lors des législatives de 2018 quand un camp sachant qu’il perdrait incontestablement la présidentielle s’est mis à concocter l’opération cohabitation en faisant recruter des hommes de service – des vassaux – et en les alignant dans une majorité de type stalinien au sein des assemblées en vue de continuer à contrôler la réalité du pouvoir, le pouvoir exécutif.
Que des cas de dossiers de candidatures à ces législatives adressés à la CÉNI sans suivre la procédure légale consacrée. Que des cas de candidatures invalidés pour sans doute de bonnes raisons, puis validés par les mêmes instances quand les individus concernés ont fait mine de se lever pour claquer les portes.
Notre pays se doit de définitivement tourner cette page. Le Congo et les Congolais ont l’impérieux devoir de restaurer la crédibilité de notre processus électoral. C’est une question de responsabilité. C’est le sens de la démarche du Parti pour l’Action.
- En conséquence, notre parti appelle la Commission Électorale Nationale Indépendante qui le reconnaît elle-même, à annuler l’opération d’identification et d’enrôlement dans les différents centres concernés trop faussée par le phénomène dénoncé par la CÉNI elle-même, par la population, le phénomène d’individus disposant de multiples cartes d’électeurs ; le phénomène d’inscription des non-résidents, des personnes inconnues dans la contrée, opération qualifiée par le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, de «nomadisme électoral», de «déportation des électeurs», dans un autre communiqué référencé n°011/CÉNI/2023 signé le 23 février 2023, opération que le président Denis Kadima Kazadi « désapprouve et condamne avec la dernière énergie».
Ce ne serait que justice.
Distribution de cadeaux, achat de conscience, électeurs fictifs, bourrage d’urnes, cartes multiples entre les mains d’un seul individu, masse attendue de bulletins de vote dans les urnes, etc., «cette pratique biaise la représentation et affecte la participation des électeurs le jour du vote». C’est le président Denis Kadima Kazadi qui l’écrit dans son communiqué ci-dessus cité.
Nous pensons qu’annuler cette opération en la réorganisant avec de nouvelles équipes aidera à coup sûr à faire baisser la tension qui monte dangereusement dans cette circonscription électorale où le déroulement des opérations a fait déjà face à de trop nombreux écueils.
Chers Compatriotes membres de la presse,
À ce propos, en date du 22 février 2023, notre Secrétaire Général, Me Alain Kihanda Tamfumu a adressé un courrier au président de la Commission Électorale Nationale Indépendante pour solliciter une audience en urgence afin de lui exposer les éléments documentés que le parti détient après cette quatrième mission dans la circonscription électorale de Masimanimba.
Je vous remercie.
Kinshasa, 28 février 2023.
Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba.