Le PPRD-FCC a-t-il une existence?

Le PPRD-FCC a-t-il une existence?

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1578|LUNDI 20 MARS 2023.

Les Congolais ont tout renié à Joseph Kabila.
Son père n’est pas son père. Sa mère n’est pas sa mère. Ses enfants ne sont pas
ses enfants. Horreur ! Jusqu’où ira le pays ? Jusqu’où ira cette escalade du
reniement ? Last but not least, Kabila n’est pas congolais.
Certes, par ces temps de la société de l’information, où, sur la planète Terre,
l’information circule à la vitesse lumière, où tout le monde est devenu
cameraman, cinéaste, écrivain, journaliste, le texte ou le visuel inventé, approche
parfois la pertinence. Encore que Kabila lui-même n’a jamais fait montre d’un
quelconque effort. Il n’a jamais été visiter les siens dans son (ses) village (s), ne
s’est jamais mêlé à eux, communié avec eux. Ce qui aurait coupé court à tout.
Aucune fois, il n’a fait l’effort de faire ou de laisser témoigner les médias sur sa
vie.
Finalement, ce qui lui arrive est en lien avec ces doutes sur son existence.
D’où est-il ce président ? Comment être, exister, se maintenir comme leader
quand ceux qui vous entourent ne se reconnaissent pas en vous, quand vous ne
les incarnez aucunement ? Tout ça ne peut pas ne pas avoir une incidence sur un
avenir politique.
Au départ, c’est un proche de Mobutu, Honoré Ngbanda Nzambo ko Atumba.
Ministre de la Défense, patron des services secrets, homme formé en Israël,
Ngbanda tisse des liens, maîtrise des réseaux, se jette, à la chute de son mentor,
dans la communication par sa chaîne YouTube.
En 1996, à l’invasion de l’ex-Zaïre par les armées rwandaise, ougandaise,
burundaise, etc., Ngbanda parcourt la sous-région : l’Ouganda, le Rwanda, le
Kenya, la Tanzanie, la Zambie, l’Afrique du Sud, etc. En mai 1997, il est à l’ultime
rencontre du navire de guerre sud-africain Outeniqua aux côtés de Mobutu avec
le président Nelson Mandela et Laurent-Désiré Kabila.
À la chute de Mobutu, Ngbanda s’exile en Europe, crée un mouvement
APARECO, l’Alliance des Patriotes Congolais pour la Refondation du Congo,
organise des conférences, mobilise la diaspora, publie des livres dont « Crimes
organisés en Afrique Centrale », mais, «pour des raisons de sécurité», cache son
lieu de résidence.
Son thème de prédilection : le Tutsiland, Paul Kagame, James Kabarebe, Joseph
Kabila qui en serait issu. Des propos à prendre avec prudence ?
Survient «le scandale Karel de Gucht». En février 2005, dans l’avion qui l’amène à
Kinshasa en visite officielle, le ministre belge des Affaires étrangères fait circuler
aux médias belges qui l’accompagnent une biographie tenue secrète par le
gouvernement belge. Le texte indique que Joseph n’est pas le fils de LaurentDésiré. Si Joseph n’est pas le fils de son père, ce document officiel belge accrédite
la thèse de la fausse identité du jeune président.

KABILA ISOLÉ ?
Dire ça c’est vouer ce président aux gémonies. C’est exacerber les tensions dans le
pays. Quel intérêt a Karel de Gucht à accabler de mépris le président ?
En octobre 2004, le même de Gucht, en atterrissant à Kigali, en provenance de
Kinshasa, a ces mots à la bouche : « J’ai rencontré au Congo peu de responsables
politiques qui m’ont laissé une impression convaincante ».
Puis : « En politique, il faut être diplomate mais il est également important qu’un
homme politique dise ce qu’il pense. La diplomatie ne suffira pas pour faire
avancer les affaires au Congo». À son escale à Kinshasa, ce ministre avait
rencontré Kabila. Le président n’aurait-il pas été, à ses yeux, à la hauteur de sa
charge ?
Plus tard, apparaît une personnalité katangaise de tout premier plan. Ancien
gouverneur du Katanga, député sous deux législatures, Aimé Ngoie Mukena
diffuse un enregistrement vidéo sur une chaîne de télévision katangaise révélé le
22 mai 2022 et largement relayé sur les réseaux sociaux.
À sa nomination à la tête du Katanga, déclare Ngoie Mukena, il avait « reçu
mission de créer, avec tous les Katangais, une paternité à Joseph Kabila».
Ce Katangais finit par être ministre six ans durant. Il voit défiler quatre premiers
ministres.
Il est ministre aux Hydrocarbures de 2015 à 2019 sous les premiers ministres
Augustin Matata Ponyo, Samy Badibanga Ntita et Bruno Tshibala Nzeze ; à la
Défense nationale de 2014 à 2015 sous Matata Ponyo ; de 2019 à 2021, sous
Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Cette exceptionnelle longévité gouvernementale est-elle en lien avec la
compétence ou avec le rôle joué dans la reconnaissance identitaire du président ?
(…)
Vendredi 17 février 2006, à 08:00′, à mon retour à Kinshasa, après une absence de
plus d’une décennie, je rencontre Joseph Kabila pour la toute première fois de ma
vie. Dans son bureau du Palais de la Nation, siège de la présidence, mille
questions me taraudent l’esprit. En premier, celle-ci: pourquoi ses compatriotes
lui refusent la reconnaissance identitaire ? Je me dis peut-être me dira-t-il la vérité
et ne cherchera-t-il pas à m’enfumer.
Réponse du Président : « Je ne comprends pas pourquoi on me conteste à moi
d’être Congolais alors que personne n’a jamais rien contesté à ma sœur jumelle !
J’ai lu sur l’Internet parce qu’il m’arrive de passer du temps sur l’Internet que
quelqu’un voulait que je fasse un test ADN. Non, un Chef d’État ne descend pas
si bas ! À supposer que je passe ce test, que répondraient ceux qui m’y auraient
poussé si ce test se révélait positif ? Ceux qui m’auraient lancé ce défi, il faut bien
qu’ils aient à en répondre, non ? »
Tel un assiégé dans un camp retranché, Kabila s’interroge, ne sachant pas où
donner de la tête! Il a botté en touche ! Mensonge. Plus il est gros, plus il est
crédible ?
J’ai le courage de lui proposer de m’ouvrir les portes de ses racines. Je serais prêt
à parcourir l’arrière-pays afin de voir, écouter, retracer, témoigner sur son arbre
généalogique. Que ceci pourrait donner lieu à une série d’articles de presse au
national et à l’international voire à un livre. Il me dit qu’il ne voit aucun
inconvénient et que cela pourrait se faire dès le lendemain.
Il ne m’en a plus jamais reparlé. Le doute toujours le doute. Il est réel. Il est
profond. Hélas ! Comment, dans ces conditions, être et demeurer à la tête d’un
pays qui ne vous reconnaît pas, un pays qui vous conteste tout ? Comment, dans
ces conditions, mobiliser les foules, même en y déversant des fonds, si on
n’incarne pas ces foules ? (…)
S’il est vrai que le pays a tout contesté à Kabila, son entourage immédiat a fait
pire. Ne connaissant pas le pays, ne connaissant pas ses forces sociologiques, le
président s’est laissé entourer par une caste dont chaque membre rendait compte
à un mentor tapis dans l’ombre qui l’avait placé sur des listes de nomination
comme parlementaire, comme ministre, comme mandataire public, etc., et qui le
rétribuait en retour. Notamment par des contrats.
Chacun de ces multiples mentors ne se souciait que d’une chose : amasser assez
d’argent, se constituer un cercle de fidèles avec mission de détruire ce président à
qui nul ne reconnaissait un seul mérite et, à terme, lui succéder puisque «chance
eloko pamba». Le sort futur de Joseph Kabila tient de là.
Tout ce cercle formé de fondateurs du parti présidentiel – même les membres qui
lui furent très proches, soit qu’ils furent des premiers ministres, soit des vicepremiers ministres, soit des directeurs de cabinet, soit des chefs des institutions –
va l’abandonner sans autre forme de procès. Isolé, dans ce pays, Kabila ne
semblait plus avoir d’avenir politique. Une page semble s’être définitivement
fermée.
Le premier à quitter la barque est Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi. Tout
premier secrétaire général de l’alors parti présidentiel, le PPRD, le Parti du Peuple
pour la Reconstruction et la Démocratie, il est en 2006, directeur de campagne du
candidat Président Kabila lors de l’élection présidentielle. Il publie, en février de
la même année, un livre «Pourquoi j’ai choisi Kabila». Était-il si important pour
cet homme, qui tient tant à son image publique, de justifier ce choix de cette
manière ?
Kamerhe fut aussi le président de l’Assemblée nationale de la toute première
législature dont les députés furent, pour la toute première fois dans l’histoire du
pays, directement élus par le peuple. Sur la radio onusienne Radio Okapi, il
critique l’entrée au Congo des troupes rwandaises venues à la demande du
président de la République pour l’aider à combattre les groupes armés à l’Est sans
requérir l’autorisation préalable du parlement.
Kamerhe invoque l’article 86 de la Constitution : « Le Président de la République
déclare la guerre par ordonnance délibérée en Conseil des ministres après avis du
Conseil Supérieur de la Défense et autorisation de l’Assemblée nationale et du
Sénat conformément à l’article 143 de la présente Constitution ».
Pour Kabila, présenté aux Congolais comme Rwandais, la coupe est pleine. En
contestant cette décision, le président de l’Assemblée nationale a franchi la ligne
rouge. Mis des semaines durant sous forte pression – le président tenant des
réunions sans arrêt, dans la capitale comme dans l’arrière-pays -, Kamerhe finit
par lâcher. Dans un discours prononcé le 25 mars 2009 devant la plénière de la
Chambre basse, il s’en explique : « Je ne voudrais pas inscrire mon nom dans
l’histoire du blocage des institutions chèrement acquises par notre peuple au prix
de son sang ».
Mais très vite, l’ex-secrétaire général du PPRD crée son propre parti politique,
l’UNC, l’Union pour la Nation Congolaise.
Le second à s’en aller est le tout puissant gouverneur du Grand Katanga. Moïse
Katumbi Chapwe dont le mentor fut l’autre tout puissant du dernier carré de
Kabila, l’ambassadeur itinérant Augustin Katumba Mwanke qui fut aussi le tout
premier secrétaire général de la majorité présidentielle avant, à la plus grande
surprise, d’abandonner cette fonction. Peu avant, à son domicile, sur l’avenue
longeant l’ex-GB, Augustin Katumba Mwanke m’avait expliqué longuement la
décision qu’il avait prise et qu’il s’apprêtait à annoncer. Il détestait l’entourage de
Kabila, n’acceptait nullement de continuer de regarder en face ces hommes et ces
femmes qui composaient le Bureau politique de la Majorité Présidentielle, MP, en
qui il n’avait aucunement confiance et qu’il préférait s’occuper de la sécurité de
Kabila. La sécurité de Kabila alors qu’il n’en a aucune compétence ? Il n’est ni
militaire, ni expert des questions sécuritaires!
Un discours qui me parut politiquement incompréhensible. S’il était si soucieux
de la sécurité de son mentor, c’est, au contraire, au sein de cette structure où
siégeaient toutes les personnalités fortes du régime qu’il allait être, écouter,
comprendre, parler, agir.
Après la mort suspecte le 12 février 2012 de cet homme intervenu dans le crash
d’un jet, propriété de Moïse Katumbi Chapwe à l’atterrissage à l’aéroport de
Kavumu à Bukavu, le gouverneur du Katanga sent que ses liens avec le cercle de
Kabila n’avaient jamais réellement existé. Devenu multi-millionnaire grâce à des
opérations dans les mines au Katanga, Katumbi qui a pris la tête d’un puissant
club de football, le FC Mazembe qui multiple des victoires à l’échelle
continentale, s’est laissé convaincre que son heure a sonné de chercher à prendre,
lui aussi, la tête du pays. En stratège, il procède par se construire un groupe de
fidèles autour de Kabila notamment au Bureau politique de la MP qui lui doivent
tout dont des ministres influents qu’il convainc finalement le 25 septembre 2015
de quitter le navire avant, à son tour, de claquer la porte, le 29 septembre 2015, à
la fois du parti présidentiel dont il fut fondateur et celle de gouverneur. Moïse
Katumbi réalise même l’incroyable exploit qui laisse le monde sans voix : il
débauche le conseiller spécial du président de la République en matière de
sécurité, Pierre Lumbi Okongo. Dans une déclaration publique, l’ex-gouverneur
dénonce «les dérives anticonstitutionnelles du régime, le recul de l’État de droit et
des libertés individuelles». Kabila dont il devient la proie lui en fera longtemps
avaler des couleuvres.

KABILA RENAITRA-T-IL ?
La troisième vague de départs se déchaîne au lendemain des élections de
décembre 2018. Empêché par la communauté internationale de briguer un
troisième mandat, Kabila tarde à en prendre acte, ne parvient pas à se décider en
présentant un dauphin. Il tente au contraire un forcing mais sent le risque trop
grand d’être banni à l’étranger, à commencer par les pays de la sous-région.
Alors que chacun de ses proches se convainc d’être celui sur qui il a porté le choix
en le désignant candidat à sa succession, et que chacun apprête, grâce aux
moyens amassés, par le recrutement, une machine électorale, oubliant même de
déposer la candidature aux législatives, Kabila surprend en nommant un homme
sinon inconnu à l’échelle nationale et internationale, tout au moins celui à qui
personne n’aurait jamais pensé. Un ancien vice-premier ministre en charge de
l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadari qui a pris, entre-temps, la
direction du parti présidentiel.
Au départ, Kabila avait pensé à l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Mapon, l’un des quatre rescapés du crash de Kavumu, mais des originaires de la
province du Maniema dont il est issu, ont opposé un refus catégorique. Malgré
des millions de $US engloutis dans la campagne électorale, le choix de Shadary
marque le déclin de l’ex-parti présidentiel.
Si, à la veille des élections de décembre 2018, le PPRD a constitué une coalition
électorale, le Front Commun pour le Congo, FCC, conduite par des personnalités
sans véritable ancrage sociologique, si le parti présidentiel a fait proclamer ses
hommes par la centrale électorale en s’octroyant une majorité de type stalinien
dans presque toutes les assemblées, celle-ci ne résiste pas aux réalités
sociologiques. Au terme des consultations du Palais de la Nation initiées et
conduites par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui l’ancien
régime avait refusé des élus pour éviter toute perspective de coalition
gouvernementale mais en installant une cohabitation qui lui permet de s’assurer
la réalité du pouvoir, cette majorité de façade s’écroule comme un château de
cartes. L’échafaudage se désintègre dans les mains du président qui en ramasse
quelques miettes.
Le 13 avril 2021, un gouvernement est constitué avec ces transfuges. L’un d’eux,
Jean-Pierre Lihau Ebua Kalokala Monga Libana, est nommé ministre de la
Fonction publique avec rang de Vice-premier ministre. Plusieurs autres se
retrouvent ministres d’État ou ministres. Dans cette incroyable opération, quatre
personnages clés paient cash les frais. Ils ont été défenestrés.
Le président de la Cour constitutionnelle Benoît Lwamba Bindu ouvre la série. Le
27 juin 2020, il remet sa lettre de démission au Président qui l’aide à obtenir un
visa belge pour raison de maladie. Frappé par des sanctions européennes à la
suite de l’organisation chaotique des élections, il ne pouvait se rendre autrement
dans l’espace Schengen.
Vient après, la présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda Lioko
Mudiayi. Le 10 décembre 2020, l’effondrement de la majorité dans le camp du
président de la République conduit à la destitution du bureau de la chambre
basse et, le 27 janvier 2021, la nouvelle majorité chasse le premier ministre
Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Le dernier à clôturer cette série est le président du Sénat Alexis Thambwe
Mwamba. Touché par plusieurs scandales, il comprend vite que son tour est le
suivant. Plutôt que d’être humilié, il choisit de sauver la forme : le 5 février 2021,
il dépose sa démission.
Parmi ceux qui ont fait leurs adieux au PPRD-FCC, il y a Augustin Matata Ponyo
Mapon, Évariste Boshab Mabudj-ma-Bilenge, Adolphe Lumanu Mulenda Mwana
N’sefu, Léonard She Okitundu Lundula, Célestin Tunda Ya Kasende, JeanCharles Okoto, Théophile Mbemba Fundu, etc. Ils ont été soit Premier ministre,
soit Vice-premiers ministres, soit ont dirigé des ministères souveraineté. L’un
d’eux a été président de l’Assemblée nationale et nombreux ont été directeur de
cabinet du président de la République ou ont dirigé des ministères clés.
Un autre proche de la famille Kabila est Théophile Mbemba Fundu. Gouverneur
de la ville de Kinshasa à la chute de Mobutu en 1997 et à la prise du pouvoir par
Kabila, directeur de cabinet de Joseph Kabila après l’assassinat en 2001 de Kabila
père, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de l’Ordre public (30 juin 2001-10
octobre 2006), ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire en décembre
2014, mis au ban par le nouvel entourage de Kabila, ce docteur en Chimie
spécialiste des questions agricoles, de recherche et de vulgarisation des aliments à
fort potentiel nutritionnel pour lutter contre la faim, tel le «Kikalakasa», se réfugie
longtemps dans le silence par précaution. Après le basculement des plaques
tectoniques, Mbemba trouve le moment opportun de s’afficher en public. Le 30
décembre 2021, il annonce la création de son parti politique, l’Alliance pour
l’Alternance et le Progrès, AAP. Tout en disant n’appartenir «ni à l’opposition ni
au pouvoir», déclarant «militer depuis toujours pour le changement dans l’intérêt
de la population congolaise». (…).
S’il y a eu une guerre au Congo-Zaïre appelée « la première guerre mondiale
africaine », l’histoire retiendra une trahison dans ce pays qu’elle pourrait nommer
«la première trahison politique mondiale africaine». Jamais, dans l’histoire
démocratique du monde, une majorité parlementaire n’avait changé totalement
au cours d’une législature sans élection anticipée. Il faut aller chercher à une autre
époque le cas d’un leader de premier plan, aussi abandonné, aussi isolé, aussi
trahi par ceux dont il avait forgé l’existence (…).
Kabila renaîtra-t-il sur scène? Rien n’est impossible ! Dans quel pays ira-t-il lever
les équipes de combat, lui qui, en une décennie, n’avait pas trouvé 15
personnalités pour l’aider à reconstruire le Congo? La nouvelle herbe ? « Il nous
faut absolument nourrir la nouvelle herbe qui pousse, la gent féminine… sauf
qu’on ne gagne qu’avec des hommes et des femmes qui incarnent la population,
en qui la population se reconnaît », mercredi 8 février 2023 @kkmtry (…).

Extraits du livre,
Une Histoire du Congo.
KKM.

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