Les 51 personnes tuées lors de la fusillade de Goma seront portées en terre après leur identification

Les 51 personnes tuées lors de la fusillade de Goma seront portées en terre après leur identification

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.

Le Soft International n°1593|MARdi 12 SEPTEMBRE 2023.

L’inhumation des corps de victimes de la fusillade du 30 août 2023 à Goma interviendra après l’opération d’identification en cours des blessés et des morts, a-t-on annoncé samedi de source officielle. «Le gouvernement est d’abord dans la phase d’identification des victimes (les blessés tout comme les décès) ; (…) nous attendons que cette opération d’identification soit terminée pour que l’on donne l’ordre de procéder à l’inhumation de nos compatriotes », a déclaré le coordonnateur adjoint du service de la Protection civile du Nord-Kivu, Innocent Bahati, démentant une rumeur circulant dans les réseaux sociaux au sujet d’une mauvaise conservation des corps de victimes à la morgue.

 

UN POLICIER TUÉ.

« Contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, tous les corps sont très bien conservés dans les morgues, et les gestionnaires des chambres mortuaires dans tous les hôpitaux sont bien formés sur la gestion et la manipulation des corps », a poursuivi Innocent Bahati, ajoutant qu’aucun corps ne s’est jusque-là décomposé comme le propagent des personnes mal intentionnées et non informées de la longue procédure qui exige beaucoup d’attention et de prudence.

« Si tel était le cas, le camp militaire de Katindo serait déjà évacué, car cela aurait été un danger public », a-t-il averti.

De son côté, le secrétaire technique à la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu, Placide Nzilamba, a estimé que « c’est une bonne chose que le gouvernement ait accepté de prendre en charge les blessés qui sont dans des hôpitaux, mais également les frais funéraires à travers une répartition en faveur de chaque famille victime ».

Le bilan du gouvernement est passé de 43 à 51 morts. Parmi ces décès figure un policier qui aurait été lynché par un groupe de manifestants qui avait pour point de départ la cellule Nyabushongo, dans le quartier Ndosho au centre Ouest de la ville de Goma.

 

 

 

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