Tshisekedi succède à Museveni au Mécanisme de suivi

Tshisekedi succède à Museveni au Mécanisme de suivi

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a déclaré le 24 février qu’il plaçait son mandat à la tête du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba sous le signe de la «consolidation des progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba», dans son discours lors de la 10ème réunion de cette structure à Kinshasa.

Il a succédé à l’Ougandais Yoweri Kaguta Museveni, à la présidence tournante de cette structure en félicitant ce dernier, pour le leadership imprimé durant sa mandature à la tête de cet organe ainsi que l’accompagnement des Nations Unies à travers son envoyé spécial pour la région des Grands lacs. « J’accepte volontiers votre décision collective. Je place mon mandat sous le signe de la consolidation des progrès, modestes soient-ils, accomplis dans la mise en place de l’Accord-cadre et du renforcement de la coopération régionale pour gagner le pari de la paix durable », a déclaré Tshisekedi en exhortant toutes les parties prenantes à se remobiliser pour redynamiser cette structure régionale de gouvernance de l’Accord et d’appeler à l’implication des populations dans la noble lutte pour la paix, la stabilité et la sécurité, tant au Congo que dans les pays de la sous-région.
Plusieurs défis doivent être relevés en vue de rompre la spirale des violences découlant de l’activisme des groupes armés locaux et régionaux dont le plus nocif s’avèrent être les ADF, mouvement terroriste islamiste, qui constitue une sérieuse menace à la sécurité et à la stabilité régionale.
En termes d’avancées, il a indiqué que plusieurs centaines de combattants des groupes armés ont été capturés et rapatriés dans leurs pays d’origine, assurant que ce travail se poursuivra jusqu’à la pacification et la stabilisation de la partie orientale de son pays. La paix, condition indispensable pour tout développement, a encore déclaré Félix-Antoine Tshisekedi, doit découler d’un travail en synergie pour mettre fin au cycle récurrent des violences armées et d’instabilité rencontrées depuis plus de deux décennies dans la région des Grands lacs, en général, et à l’Est du Congo.
Cet accord, signé il y a neuf ans, jour pour jour, avait suscité l’espoir, notamment celui de l’avènement d’une nouvelle ère dans la région, à savoir celle d’une paix, d’un développement durable transcendé et matérialisé grâce à une série d’engagements auxquels ont souscrit les parties prenantes que sont les signataires de cet accord.
Museveni a remis à son successeur les instruments juridiques du pouvoir dont un signataire contenant les dossiers de cette structure et un marteau, symbole du pouvoir.Plusieurs autres Chefs d’Etat se sont exprimés notamment l’Angolais Joao Lourenço d’Angola, président en exercice de la CIRGL comme le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
Sept Chefs d’Etat étaient présents à Kinshasa. Outre Museveni et Lourenco, il y avait aussi le Congolais Dénis Sassou-N’guesso, le Centrafricain Faustin Archange Touadera, le Sud-africain Cyril Ramaphosa et le Burundais Evariste Ndayishimiye. Outre le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, le Français Jean-Pierre Lacroix.

avec AGENCES.

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