Comment maîtriser la sécurité à l’est du Congo
Va-t-on parvenir à maîtriser les question de sécurité dans les Kivu et à l’ex-province Orientale ? Si oui, quand l’espérer et comment? L’état d’urgence continue à être prolongé par les deux Chambres. Mais les attaques et les morts n’arrêtent pas. Un hélicoptère onusien abattu par des rebelles du M23 et plusieurs Casques bleus à bord tués. Bombe dégoupillée en pleine caserne militairer à Goma avec des morts dont un officier de l’armée…
S’ATTAQUER AUX «CAUSES PROFONDES».
Entre-temps, des armées étrangères affluent sur le territoire, sur des terrains riches de minerais en y trouvant leurs comptes. Partiront-elles un jour? D’où l’urgence de trouver des solutions… économiques et l’intérêt des plans d’actions des Entités Territoriales des provinces, en Ituri, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et ailleurs et que conduit le ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières qui vient de le faire valider lors d’un atelier dans la Capitale.
Pour Aselo Okito wa Nkoy qui l’a présenté le 8 avril en conseil des ministres, «le plan opérationnel validé va servir de tableau de bord, d’outil de suivi et de coordination des efforts susceptibles de contribuer à éliminer les causes profondes des problèmes sécuritaires majeurs dans la partie Est du pays».
Devant le même conseil, le ministre de la Défense Nationale Gilbert Kabanda Rukemba a déclaré que les FARDC «poursuivent la traque des forces négatives et des groupes armés avec l’appui des Forces Ougandaises». Il a fait le point sur la situation à Rutshuru «qui ploie sous la persistance des rebelles du M23», selon le porte-parole Patrick Muyaya Katembwe.
Sur l’explosion du camp de Katindo à Goma, «un suivi méticuleux est organisé par son ministère en vue de faire toute la lumière» sur cette explosion qui a fait six morts.
T. MATOTU.